Andrea Savorani Neri
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LO STESSO. ÊTES-VOUS ITALIEN O FRANCESE?
2007_2020
Chacune des personnes représentées dans cette série, démarrée en 2012 et qui se poursuit toujours, a des liens plus ou moins profonds entre deux pays voisins, l'Italie et la France. Mon pays d'origine et mon pays d'adoption. Les noms, les âges, les lieux exacts, l'année où j'ai photographié ces personnes sont soigneusement annotés, mais je considère que cela n'a que peu d'importance pour l'idée que j'ai tirée au fur et à mesure que le travail prenait forme. Une idée tout à fait banale mais que j'aime bien garder à l'esprit : le visage d'un immigré/émigrant n'a rien de nécessairement reconnaissable par rapport au visage de n'importe qui d'autre. L'identité nationale n'existe pas, ou plutôt elle est une simple construction culturelle. D'autre part, elle est extrêmement changeante et radicalement subjective. J'aimerais remercier toutes les personnes qui m'ont consacré un peu de leur temps au fil des ans en acceptant d'entrer dans mes archives. Et Elisa Attanasio plus que les autres pour avoir partagé avec moi ses réflexions sur ce sujet. Réflexions écrites à l'occasion de la publication de cette série dans le magazine en ligne Tracce Migranti, entièrement consacré aux phénomènes migratoires: www.nuovetracce.org

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THE SAME. ARE YOU ITALIAN OR FRENCH?
2007_2020
Each of the people represented in this series, which began in 2012 and continues to this day, has more or less deep ties between two neighboring countries, Italy and France. My country of origin and my country of adoption. The names, ages, exact locations, the year I photographed these people are carefully annotated, but I consider this of little importance to the idea I drew as the work took shape. A very banal idea, but one I like to keep in mind: the face of an immigrant/emigrant is not necessarily recognizable compared to anyone else's face. National identity does not exist, or rather it is a simple cultural construction. On the other hand, it is extremely changeable and radically subjective. I would like to thank all the people who have given me some of their time over the years by agreeing to enter my archives. And Elisa Attanasio more than others for sharing her thoughts on this subject with me. Reflections written on the occasion of the publication of this series in the online magazine Tracce Migranti, entirely dedicated to migratory phenomena: www.nuovetracce.org